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Ohoettilto-6 (oho-et-til-to-6)

À bas Pavillon de la culture tibét.(30p. environ

 

À BAS LE BÂTIMENT NOMMÉ
PAVILLON DE LA CULTURE TIBÉTAINE
QUI EST DANS LA
ZONE INTERNATIONALE D’AUROVILLE !

 


Ce texte avait été publié le 19 octobre 2014* sur le site Ohoettilto désormais interdit. Il est reproduit ici tel qu’il était, avec notamment son ancienne graphie de la langue française, mais avec plusieurs passages barrés, avec environ dix fautes de français qui sont corrigées, avec plusieurs ajouts faits lors de la publication en octobre de l’année numérotée 2018 par tyrannie chrétienne et dont chacun est écrit avec la graphie nouvelle de la langue fraçaise et est indiqué en étant placé entre des crochets, et avec aussi en plus le présent bloc de paragraphes.

It is bad by nature, the building named Pavilion of Tibetan culture that is in the International Zone of Auroville, and it deserves to be destroyed. These affirmations are proved below and one of the goals is to contribute to that suppression.
Down the nominated building Pavilion of tibetan culture who is in International Zone of Auroville !






INTRODUCTION

Est mauvais par nature ledit Pavillon de la culture tibétaine qui est dans la Zone internationale d’Auroville, et il mérite d’être détruit. Ces affirmations sont démontrées ci-après et l’un des buts est de contribuer à cette suppression.


Dans un article publié sur le site internet Ohoettilto le 18 avril de l’année numérotée 2012 par tyrannie chrétienne (P.T.C.), il est parlé de la Zone internationale d’Auroville, de deux projets auroviliens pour elle, de ce qui est appelé Pavillon de France à Auroville, d’un futur véritable Pavillon de la France à Auroville, de ce qui est appelé Pavillon de la culture tibétaine, etc.
Cet article continue d’y être publié mais il est décidé de traiter ces sujets séparément. Pour chacun de ces articles nouveaux, les parties correspondantes de ce qui est dans l’article ci-dessus sont répétées en recevant des compléments, et il y a aussi des parties nouvelles. Ce qui est nouveau est le plus long.
Les répétitions sont placées entre des doubles guillemets, ouvrant : ««, ou fermant : »».
Le présent article concerne le bâtiment de la Z.I. dont le nom officiel est Pavillon de la culture tibétaine.


PRINCIPALES SOURCES DES INFORMATIONS UTILISÉES

LE TOME 13 DE L’AGENDA


- Dans le tome 13 de L’Agenda de Mère : ce qui est à la date du 20 janvier *73 est employé.


LE SITE INTERNET PARTICULIER À PAVILLON DE FRANCE

- Un élément du site internet particulier à « Pavillon de France ». L’adresse internet de celui-ci est 3 w suivis par un point puis par : pavillondefrance.com . (On peut aussi le trouver en écrivant dans Google ou équivalent : pavillon de france auroville, sans guillemets.) Sur ce site, cliquer sur l’onglet « Activités » puis sur « Conférences ». À l’année « 2009 », chercher « L’Évasion du siècle : 50 ans après, le périple du dalaï-lama ». (On peut aussi trouver ainsi. Dans le module « Recherche » qui est toujours vers le haut à droite, écrire le mot évasion puis regarder tout en bas de la même page et cliquer sur le lien.)



L’ANCIEN SITE INTERNET OFFICIEL D’AUROVILLE

Le site internet officiel d’Auroville qui était le seul jusqu’au 19 août 14 devint l’ancien ce jour lorsqu’un nouveau site fut mis en place, puisqu’il ne fut pas supprimé, jusqu’à maintenant. Dans l’adresse internet de l’ancien fut introduit le mot anglais « old », signifiant vieux. Cette adresse est 3w suivis par un point puis par old.auroville.org . Le nouveau site a l’ancienne adresse : 3w suivis par un point puis par auroville.org . Il y a des pages pour le bâtiment présenté ici mais on n’a pas comparé.

- Un nom de la liste du Plan du site, « Sitemap » Pour le trouver, faire ceci. À la page d’accueil du site, cliquer sur l’onglet bleu marine « Sitemap », Plan du site, qui est en haut. Sur la page où l’on arrive, chercher le deuxième titre en couleur orange, « The City », La Cité, puis, dessous, chercher le titre non souligné « International Zone ». Dessous, chercher « Present Buildings » et, dessous, chercher « Tibet Pavilion ». C’est ce dernier nom qui est utilisé.

- Trois pages de l’ancien site officiel d’Auroville qui concernent ledit Pavillon de la culture tibétaine. Pour les trouver, il faut aller au titre « Tibet Pavilion » indiqué ci-dessus. Dessous, il y a quatre lignes dont trois sont utilisées pour le présent article. Elles correspondent directement à trois pages.
La première ligne utilisée est « Dalai Lama in Auroville » qui, lorsque l’on clique dessus, mène à la page titrée « The visit of the Dalai Lama » avec en-dessous, écrit en bleu, « January 20, 2009 ».
La deuxième ligne utilisée est « The Pavilion of Tibetan Culture » qui, lorsque l’on clique dessus, mène à une page titrée « Pavilion of Tibetan Culture » avec le sous-titre « Introduction ».
La troisième ligne utilisée est « Vocational traininig » qui mène à une page titrée « Pavilion of Tibetan Culture » avec le sous-titre « Vocational training ».

- Le numéro de février 09 du journal aurovilien en anglais qui est titré Auroville Today (prononcer : tou-dai), ce qui signifie Auroville aujourd’hui. Pour le trouver, faire ceci. Lorsque l’on est sur la page indiquée ci-dessus qui est titrée « The visit of the Dalai Lama » avec en-dessous, écrit en bleu, « January 20, 2009 », aller après le grand cadre blanc contenant un texte, là où il y a plusieurs lignes soulignées qui sont des liens vers d’autres pages. Cliquer sur « In conversation with Claude Arpi ». (On peut aussi le trouver ainsi. Sur la page du « Sitemap », Plan du site, chercher vers le bas le titre en couleur orange « Journals & Media », cliquer en dessous sur « Auroville Journals » puis, dans la colonne de gauche, cliquer sur « Auroville Today », puis sur « Archive copies » qui est sous le gros titre, puis chercher février 09 et cliquer dans le texte sur « interview with Claude Arpi ».)

- Le numéro 27 du journal aurovilien en français qui est titré La Revue d’Auroville qui date de « mars-juin 2009 ». Pour le lire, on peut faire ceci. Sur la page du plan du site, sous le titre non souligné « International Zone » indiqué plus haut, chercher « French Pavilion – French Version » et cliquer sur lui. Sur la page où l’on arrive, regarder dans la colonne de gauche et cliquer sur « Issue 27 », numéro 27. On peut alors le télécharger. (Sur la page du Plan du site, on peut aussi regarder vers le bas le titre en couleur orange « Journals & Media », cliquer en dessous sur « Auroville Journals » puis, dans la colonne de gauche, cliquer sur « La Revue d’Auroville » et, dans la colonne de gauche, sur « Issue 27 ».)

(N’est pas utilisée la reproduction d’un panneau d’une exposition tenue dans Auroville. Si l’on veut quand même la voir, faire ceci sur le site. Sur la page « Sitemap », Plan du site, faire comme indiqué ci-dessus jusqu’au titre non souligné « International Zone ». Dessous, cliquer sur la première ligne qui est « The International Zone », La Zone internationale, soulignée. On arrive sur une page titrée « International Zone » avec une maquette d’Auroville juste en-dessous de ce titre. Regarder dans la colonne de gauche. Vers son haut, il y a ceci : « An Exhibition on the International Zone 2010/2011 », Une exposition sur la Zone Internationale 2010/2011. En cliquant dessus on arrive sur la page qui y correspond. Y chercher le panneau sur le bâtiment nommé Pavillon de la culture tibétaine, « Pavilion of Tibetan Culture ».)

[Ajouté lors de la publication en octobre 2018*. Sur le nouveau site d’Auroville, il y a deux pages qui sont relatives au bâtiment en jeu et qui sont utilisées ci-après. L’une est titrée « Pavilion of Tibetan Culture » et sa dernière mise à jour date du 1er avril 2015*. L’autre est titrée : « His Holiness The Dalai Lama » et sa dernière mise à jour date du 31 juillet 2014*.]


L’ABSENCE D’EXISTENCE DU PAYS TIBET IMPLIQUE L’INEXISTENCE D’UN PAVILLON DU TIBET DANS AUROVILLE

À partir de la page d’accueil de l’ancien site officiel d’Auroville, on peut arriver, en faisant ce qui est indiqué plus haut, à « Present Buildings » puis à « Tibet Pavilion ». C’est de ce dernier nom dont il est parlé au début du passage suivant.


Voici ce qui fut déjà publié en avril 12. Sur le « Sitemap », Plan du site, il est «« parlé d’un « Tibet Pavilion », un Pavillon du Tibet.
Il n’existe actuellement aucun pays nommé Tibet, et ce qui n’existe pas ne peut pas avoir son Pavillon à Auroville. Si un bâtiment appelé Pavillon du Tibet y existait, il ne serait qu’un prétendu Pavillon du Tibet, une imposture. »» Ici se termine le passage d’avril 12.
[Ajouté lors de la publication en octobre 18. Sur le nouveau site d’Auroville, il n’y a plus l’anglais qui correspond à Pavillon du Tibet.]

Sur la page internet qui est titrée « The visit of the Dalai Lama » avec en-dessous, écrit en bleu, « January 20, 2009 », il y a notamment ceci qui se rapporte au jour de l’inauguration du bâtiment. « The Pavilion of Tibetan culture is the first pavilion to be completed in the International Zone of Auroville. This is a great significance - for the first pavilion belongs to a people that lack a homeland. » Le Pavillon de la culture tibétaine est le premier Pavillon à être complété dans la Zone internationale d’Auroville. C’est d’une grande signification – car le premier Pavillon appartient à un peuple qui n’a pas de patrie. « Today Tibet has manifested its Truth throught this pavilion. » Aujourd’hui, le Tibet a manifesté sa Vérité par ce pavillon.
Celui-ci n’est pas un Pavillon de pays et il n’est donc pas le premier de la série où sont ou seront ceux-ci. Il y a donc de l’illusion.
Exister et être terminé est le critère employé par l’auteur du texte. Il ne lui vint pas à l’idée que ça pouvait exprimer que ce Pavillon ne relevait pas du bien, mais de l’artificiel, du mensonge, de l’illusion. Ce qui correspond vraiment à un pays est naturellement plus long à se mouvoir.
Ce ne fut pas le Tibet qui manifesta quelque chose par le Pavillon puisque ce pays n’existe pas actuellement. Qui manifesta quelque chose et qu’est-ce que c’est ? Ce furent des individus dont on ne dresse pas la liste ici, l’un s’exprimant pour d’autres individus, et ils furent soutenus par Auroville puisqu’elle les laissa agir sur son territoire, contribua aux travaux, etc. Ce qui est manifesté relève en partie de l’illusion concernant le Tibet.
Des bouddhistes montrent que le nirvana ne saurait les satisfaire et qu’ils ne pourront peut-être jamais l’atteindre car ils ne savent pas renoncer à quelque chose qu’ils n’ont plus et ils ne veulent pas y renoncer.
Toute l’affaire est menée par des gens qui n’ont pas les pieds sur terre et qui ont la tête dans des nuages, qui ne sont pas très hauts.

[Ajouté lors de la publication en octobre 18. Ce qui précède ne fut pas reproduit sur le site actuel d’Auroville. Sur celui-ci, il y a autre chose, en deux endroits.
Le premier est la page titrée « Pavilion of Tibetan Culture », Pavillon de la culture tibétaine. Le texte est placé entre des guillemets pour indiquer qu’il est une citation et l’auteur n’est pas indiqué mais on pense que c’est le lama-chef.
Le deuxième endroit où le texte est indiqué est sur l’autre des deux pages relatives à ce Pavillon, celle titrée « His Holiness The Dalai Lama » et celui-ci est indiqué comme auteur du texte, qui est la transcription d’un petit discours et date de janvier 1973*.
Ci-après est reproduit un peu plus de la moitié du court texte, où il y a tout ce qui concerne le Tibet en tant que pays. (Par rapport au deuxième texte, le premier, qui est reproduit ci-après, a deux tirets en plus qui semblent inutiles dans deux mots composés, l’absence du mot immense devant bénéfice, et une majuscule au mot Pavillon.)
Traduction, mise en lettres italiques. Nous sommes profondément impressionnés par l’objectif spirituel qui sous-tend la construction d’une ville internationale appelée Auroville. L'importance des efforts déployés pour réaliser l'unité humaine et la coopération internationale par la création d'une telle ville ne saurait être trop soulignée ; nous ne pouvons pas non plus négliger le bénéfice à en tirer. Nous sommes donc très enthousiastes d’être le premier pays à construire un pavillon.
Texte original en anglais. « We are deeply impressed by the spiritual aim behind the building of an international city called Auroville. The importance of the effort to achieve human unity and international co-operation by the creation of such a city cannot be over-emphasised ; nor can we neglect the benefit to be acquired from it. We are therefore very keen to be the first country to build a Pavilion. »
Il est donc fait comme si un pays nommé Tibet existait et comme si le bâtiment était un Pavillon de pays. Ce sont deux erreurs, qui sont deux mensonges.
(Par ailleurs, il est parlé desefforts déployés par des humains qui agissent par eux-mêmes tels qu’ils sont pour réaliser l'unité humaine et la coopération internationale puisque, ni dans ces lignes ni dans celles d’après, il n’est parlé de l’action de la Mère, du supramental en général, qui cherche pourtant à se manifester. Le lama en chef ignore cela.



CAUSES DE LA SUPPRESSION ACTUELLE DU TIBET ET DE SA FUTURE NOUVELLE CRÉATION

Voici d’abord ce qui fut déjà publié en avril 12 à la suite de la répétition précédente d’un passage de cet article.

«« Dans l’Agenda 13, à la date du 20 janvier 73, il y a ceci. Page 355. « [Satprem :] Le Tibet était enfermé dans un tantrisme inférieur, et probablement les Chinois sont venus [envahir ce pays] pour les [les Tibétains] délivrer de cet emprisonnement... [La Mère :] Oui. [Satprem :] ... dans leur tantrisme inférieur. Et quand ils auront (malheureusement avec beaucoup de dégâts) nettoyé, peut-être pourront-ils devenir libres ? (Mère approuve de la tête) » Ce qui est écrit par Satprem n’est pas mis en doute. Page 356 : La Mère : « Si l’enseignement de Sri Aurobindo peut se répandre dans le monde et si le Supramental se manifeste pleinement, alors le Supramental sera le pouvoir libérateur du Tibet. Il est inévitable que cela arrive, ça viendra ; mais si cela continue comme maintenant, il faudra des centaines d’années. Mais si le Supramental se manifeste, ça peut aller vite. "Vite" ne veut pas dire dix ou vingt ans – ce serait presque miraculeux. »  »» Ici se termine le passage d’avril 12.

Dire que « le Supramental sera le pouvoir libérateur du Tibet » signifie que ce n’est pas le bouddhisme lamaïque (ni une autre variété de bouddhisme) qui le sera.
En plus, ce qui relève du supramental est au-delà des religions et, pour chaque individu comme pour les sociétés, se débarrasser de celles-ci est inévitable tôt ou tard si l’on veut la liberté, l’égalité en droits, la lumière, etc., si l’on ne veut pas que son propre développement soit arrêté. Dépasser le bouddhisme est nécessaire, s’en débarrasser, s’occuper de l’évacuer de la future vie publique du peuple tibétain est nécessaire pour qu’un pays nommé Tibet puisse recommencer à exister. Ce n’est donc pas seulement ledit « tantrisme inférieur ». Cela dit, ce qu’il y a de vrai subsistera sans être d’une religion.
Par ailleurs, la Mère dit : « si le Supramental se manifeste pleinement ». Il faut comprendre cela comme signifiant : lorsque le supramental sera pleinement manifesté. Ça confirme que les gens qui sont spécialement intéressés par la création d’un nouveau pays nommé Tibet, c’est-à-dire par la reconstitution de l’ancien pays nommé ainsi (sans parler ici de son organisation interne avec ou sans une domination religieuse), devraient s’occuper de contribuer à la manifestation du supramental. Pour cela, s’occuper de s’ouvrir à lui, de se mettre à son service, de s’occuper d’en être de plus en plus un instrument, en commençant par le début si quelque chose d’autre n’est pas arrivé individuellement pour être un tel début. Tôt ou tard, ces individus qui ont une religion devront la dépasser, s’en débarrasser.

Le dalaï-lama aurait renoncé, il y a quelques années, à être le futur dirigeant principal du Tibet lorsque celui-ci recommencera d’exister. Ce n’est pas suffisant. C’est toute la clique monacale du lamaïsme qui doit être repoussée de la future vie publique du peuple tibétain. Et c’est aussi le bouddhisme lui-même qui doit l’être sans qu’il soit remplacé par aucune autre religion. Ce qu’il y a de vrai subsistera sans être d’une religion.
Sur le sol de l’ancien Tibet, les membres du peuple tibétain qui ne sont pas membres de leur clergé pourraient s’occuper de cela, et les moines pourraient cesser de l’être ou s’occuper seulement de leur anéantissement psychologique. Au moins, ils pourraient s’occuper seulement de leurs rituels jusqu’à ce que leur catégorie d’individus, qui ne se reproduisent pas, disparaisse.
Les membres du peuple tibétain qui sont hors de l’ancien Tibet pourraient aussi s’occuper de s’assainir. Ils pourraient cesser de soutenir leurs moines, peut-être de les entretenir. S’ils leur donnent de l’argent, qu’ils arrêtent. Ils pourraient peut-être en donner à des membres de leur peuple qui sont restés sur le sol de l’ex-Tibet, pour les aider à créer de nouveaux membres qui soient 100 % de ce peuple. Ils pourraient aussi cesser de placer de la religion dans leurs activités, dans les cérémonies familiales et collectives.

Sur le site particulier au groupe d’Auroviliens nommé Pavillon de France, il y a quelques informations sur la conférence qui fut donnée par le Français d’Auroville nommé Claude Arpi avec le titre « L’Évasion du siècle : 50 ans après, le périple du dalaï-lama ». Il y est dit ceci. « Depuis maintenant cinquante ans, le dalaï-lama dirige un combat essentiellement pacifique pour l’autonomie tibétaine afin de préserver sa culture et sa religion. »
[Ajouté lors de la publication d’octobre 18. Sur le site de P. de F., il y a encore cela.]
Le but de ce combat ne serait donc pas que le peuple tibétain soit libre, souverain chez lui (avec ou sans religion dominante ou autre chose).
Le but serait de « préserver » la « culture » et la « religion » du Tibet lorsqu’il existait, c’est-à-dire ce qui y dominait à ce sujet ! C’est afin de préserver cela qu’une nouvelle création d’un pays nommé Tibet est recherchée !
Si l’on admet ce qu’indiqua la Mère, ce n’est pas la voie qui mènera à cette nouvelle création. Au contraire, c’est la voie qui empêche cela.
On veut préserver ce qui devrait disparaître en laissant subsister ce qu’il y a de vrai dedans. Lorsque ça aura disparu, ce qui restera sera la véritable identité tibétaine. Celle-ci ne commença pas il y a seulement environ treize siècles lors de l’invasion bouddhique dominatrice.
C’est l’opinion de Claude Arpi qui est dans la citation. Est-ce que c’est aussi celle du lama-chef ?

La Mère reçut le lama-chef le 18 janvier *73.
Le 20 janvier, voici ce qu’elle en dit à Satprem. « Un homme vraiment bienveillant. Tu sais, la bienveillance bouddhique, il la pratique merveilleusement. Il semble n’avoir aucune... no selfishness (il n’y a pas de mot en français). [Pas d’égoïsme.] C’est-à-dire un souci constant de faire la vraie chose. » « Très actif [mentalement] – il n’y a pas eu beaucoup de contact profond. » En note de bas de page, Satprem écrivit ceci. « En fait, le Dalaï-Lama avait exprimé le désir de voir la Mère seul, mais il a été littéralement collé par les dignitaires de l’Ashram qui sont restés présents dans la chambre pendant toute l’entrevue. Dans ces conditions, il ne pouvait guère y avoir de "contact profond". »
La Mère n’avait pas dit qu’il n’y avait pas eu de « contact profond » mais qu’il n’y en avait « pas eu beaucoup ».
La Mère indiqua aussi ceci. « Mais sur le plan où je vis... Il semble ne pas être très conscient LÀ... Mais je ne sais pas. Je ne sais pas, en tout cas sa personnalité n’est pas encombrante du tout, du tout : il ne s’impose pas. Moi, j’ai eu l’impression d’un homme très fort – très fort. Et harmonieusement fort ; n’est-ce pas, son bras droit était nu, et il donnait l’impression d’une grande force tranquille. Mais... je n’ai pas eu beaucoup de contact profond. Je ne sais pas. »

L’entrevue du 18 janvier entre la Mère et le lama-chef fut très brève selon ce qui est indiqué dans La Revue d’Auroville, n° 27, page 1, et il est écrit que celui-ci envoya « le soir même une série de questions qu’il avait pensé poser à Mère ».
Le compte-rendu de cela fut publié dans L’Agenda de Mère, tome 13, 20 janvier 73, en « Addendum », p. 356 à 358, et voici celui-ci complet.
« (Compte rendu de la visite du Dalaï-Lama. Les questions du Dalaï-lama ont été posées indirectement à Mère par Kireet, Secrétaire du Centre Universitaire, qui a transmis au Dalaï-Lama les réponses de Mère.)
(traduction)
(Dalaï-Lama :) Mon rêve est de voir le développement économique parfait du Tibet, son organisation parfaite et l’efficacité que l’on trouve dans le communisme, mais fondés et établis sur les qualités bouddhiques de Compassion et d’Amour ; ainsi les hommes au pouvoir ne tomberont pas dans la corruption. Que pense Mère de ce rêve ? Est-ce que pareille chose se réalisera au Tibet ?
Ce n’est pas un rêve. Ce sera naturellement. Mais le temps qu’il faudra, je ne sais pas. C’est un peu comme ce qu’a dit Sri Aurobindo au sujet du Supramental.

La Vérité, l’Amour, la Compassion formeront la base de la nouvelle création. Ce n’est pas la naissance, mais la valeur des hommes, qui devrait donner le droit d’exercer le pouvoir.
Si l’enseignement de Sri Aurobindo peut se répandre dans le monde et si le Supramental se manifeste pleinement, alors le Supramental sera le pouvoir libérateur du Tibet.
Il est inévitable que cela arrive, ça viendra ; mais si cela continue comme maintenant, il faudra des centaines d’années. Mais si le Supramental se manifeste, ça peut venir vite. "Vite" ne veut pas dire dix ou vingt ans – ce serait presque miraculeux.
(Kireet :) Mais maintenant, le Supramental travaille très puissamment.
Certainement, il travaille. Il se manifestera avec une puissance suffisante lorsque ce seront les vraies personnes qui auront le pouvoir.

Pour le moment, il semble que l’opposition et le mensonge attaquent de toutes leurs forces avant de mourir. Jamais-jamais les hommes n’ont menti autant que maintenant ! on dirait que la vieille habitude leur vient spontanément. Mais il faut que ce soit brisé.
Nous sommes, pourrait-on dire, à un moment très déplaisant de l’histoire de la terre. C’est intéressant parce que l’Action est très puissante, mais on ne peut pas dire que ce soit plaisant.
Mais je vous ai déjà dit cela – je l’ai écrit 1.
(Kireet :) Oui, Mère, vous avez donné un message.
(Dalaï-Lama :) Quant à moi, je n’ai aucun désir de rester au pouvoir dans un gouvernement. Je sens que le gouvernement implique toutes sortes de conflits de partis et on est obligé de prendre parti pour l’un contre l’autre...
On peut gouverner sans prendre parti. C’est l’erreur de tous les gouvernements : ils réduisent énormément leur capacité.

Mais par-delà le mental, il y a une conscience plus haute et plus profonde – ils trouveraient là une Conscience qui serait capable de se servir de toutes les capacités. La question est d’avoir une conscience assez large pour que la capacité de chacun soit mise à sa place afin de faire une harmonie générale.
(Dalaï-Lama :) Il y a une bonne volonté, il y a une sincérité dans tous les peuples du monde, mais le nombre de ceux-là n’est pas grand. Est-ce qu’ils auront assez d’influence pour changer les conditions du monde ?
Il est forcé que cela change, c’est forcé. Seulement, si les gens sont sincères, cela raccourcira le temps. Cela hâtera l’heure si les gens sont sincères.

Le premier pas indispensable est d’arrêter tout ce mensonge. Le mensonge, c’est tout ce qui contredit en nous la Présence du Divin. »
Note de bas de page qui correspond au nombre « 1 » qui est après « Mais je vous ai déjà dit cela – je l’ai écrit ». « 1. Message du 26 novembre 1972 : "Avant de mourir, le mensonge se lève dans toute sa puissance. Mais les gens ne comprennent que la leçon de la catastrophe. Faudra-t-il qu’elle vienne pour qu’ils ouvrent les yeux à la Vérité ? Je demande un effort de tous pour que cela ne soit pas nécessaire. Seule la Vérité peut nous sauver : la vérité dans les paroles, la vérité dans l’action, la vérité dans la volonté, la vérité dans les sentiments." »

Le lama-chef s’occupa de ce qu’il souhaitait voir exister au Tibet lorsqu’un nouveau pays ayant ce nom recommencera d’exister, avant de s’occuper de réétablir ce pays. La Mère répondit en plaçant l’idée de ce nouveau pays : « pouvoir libérateur du Tibet ».
La Mère répondit d’abord en plaçant « Vérité », qui est le supramental, avant « Amour » et « Compassion » : tout fut dit ! Ce fut expliqué ensuite : « le Supramental sera le pouvoir libérateur du Tibet ». Il ne faut donc pas compter sur le bouddhisme, quelle qu’en soit sa variété.
Il est certain que placer « Amour » avant « Compassion », contrairement à ce qu’avait dit le lama-chef, exprima aussi un rétablissement du bon ordre.
Par ailleurs, le lama-chef s’occupa de savoir s’il avait ou non le « désir » de faire quelque chose. Et il ne l’avait pas en conséquence d’une perception plutôt superficielle qui était son constat, mental, d’une situation. Il ne s’occupa donc pas de savoir ce que lui exprimait son psychique.
Par ailleurs, si le bouddhisme nie l’existence de « la Présence du Divin » « en nous » ou si, sans le nier, il n’en parle pas, il relève du « mensonge ».

Selon La Revue d’Auroville n° 27, page 1, lors de l’entrevue très brève du 18 janvier, il y eut ceci. « Elle a juste le temps de dire : "Sri Aurobindo et moi voulons que vous retourniez au Tibet avec toute votre autorité et pouvoir" ; elle lui donne une rose jaune (la couleur des dalaï-lamas) et l’entrevue était terminée. »
De cela, à la page 16 de ce n°, quelqu’un dit que « Mère a dit au dalaï-lama qu’il reviendrait dans son pays ».
Mais ce n’est pas ce qui fut dit ou, en tout cas, cette déduction n’est pas obligatoire.
Faisons comme si les mots indiqués ci-dessus furent prononcés par la Mère. Dire « voulons que vous retourniez », c’est s’exprimer au présent. Ça peut se comprendre comme signifiant que le lama-chef devrait retourner immédiatement, en 73, là-haut dans sa montagne, pas secrètement mais visiblement et en tant que lama-chef.
Cependant, il est dit « au Tibet » et ça peut se comprendre comme signifiant : dans le pays nommé Tibet. Il n’existait pas à l’époque. La phrase peut donc signifier que le pays nommé Tibet allait recommencer à exister du vivant du lama-chef et que Sri Aurobindo et la Mère voulaient que, alors, ce chef y retourne avec son « autorité et pouvoir ». Tel que compris ici, ça correspondrait à la nouvelle création d’une tyrannie bouddhique monacale. Mais le nom Tibet continue d’être employé, au moins hors de Chine, pour désigner une partie actuelle de ce pays. En ce cas, la phrase de la Mère correspondrait à l’idée d’aller immédiatement en ce lieu.
Fut-il voulu dire que le lama-chef devait aller immédiatement là-haut, peut-être pour s’y faire emprisonner ou tuer et que cela servirait la cause du peuple tibétain ? On ne sait pas.

Ici, il n’y a pas de conclusion à tout cela.
On ajoute ceci.

Il y a un journal français quotidien qui est titré Le Figaro. En copiant ce qui suit : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/07/97001-20140907FILWWW00136-le-dalai-lama-ne-veut-pas-de-successeur.php , et en le collant tout en haut d’une page de Google ou équivalent, on arrive sur un article publié le 7 septembre 14 et que voici en entier à partir du titre.
« Le dalaï lama ne veut pas de successeur
Le dalaï-lama affirme aujourd’hui dans un entretien à la presse allemande qu’il entendait être le dernier chef spirituel tibétain et mettre un terme à une tradition religieuse vieille de plusieurs siècles. Interrogé sur le fait de savoir si les Tibétains ont toujours besoin d’un dalaï lama, il a répondu au journal Welt am Sonntag : "L’institution du dalaï lama existe maintenant depuis près de cinq siècles. Cette tradition peut maintenant s’arrêter avec le 14e dalaï lama qui est très aimé".
"Si un 15e dalaï lama venait et faisait honte à la fonction, l’institution du dalaï lama serait ridiculisée", a-t-il ajouté en riant, selon une transcription de l’entretien en anglais. "Les gens qui pensent en termes politiques doivent réaliser par conséquent que cette période de quelque 450 ans où nous avons eu cette institution du dalaï lama devrait avoir fait son temps", a encore expliqué le prix Nobel de la paix, âgé de 79 ans.
"L’institution du dalaï lama était importante principalement en raison de son pouvoir politique. J’ai complètement renoncé au pouvoir en 2011 quand j’ai pris ma retraite", a-t-il rappelé.
Le chef spirituel du bouddhisme tibétain avait déjà indiqué : "l’institution du dalaï lama a rempli sa mission", sans davantage de précisions. Le dalaï lama avait annoncé en mars 2011 qu’il abandonnait son rôle politique de chef du mouvement des Tibétains en exil, essentiellement symbolique. » Fin de l’article.
Son « rôle » n’était pas seulement symbolique à propos de religion.
Ladite « institution du dalaï lama » s’est déjà « ridiculisée » lorsque ce lama-chef alla huit fois rencontrer un pape chez celui-ci, participa à une cérémonie répétée organisée par celui-ci pour d’autres religions qui se retrouvèrent donc dans l’orbite de l’Église papiste, infériorisées à celle-ci, et lorsqu’il se courba devant le pape Jean-Paul II. Cette scène fut photographiée et la photographie publiée. En France elle le fut en grand sur la couverture d’un magazine qui n’est pas rare et dont les références sont momentanément égarées ici. La photo est visible sur internet en copiant ce qui suit sans le point final et en le collant dans le rectangle d’écriture qui en haut d’une page de Google ou équivalent : http://tenzin-drolma.skyrock.com/203977118-S-S-le-Dalai-Lama-absent-au-funerailles-du-Papa-Jean-Paul-II.html . Partout où est ce lama-chef, il y a le pape derrière, même si c’est lointainement.
Ladite « institution du dalaï lama » s’est aussi « ridiculisée » lorsque ce lama-chef soutint la Folie pavillonnaire aurovilo-lamaïque.
Elle se ridiculisa aussi par le comportement de clown du lama-chef actuel qui se voit sur des photographies placées sur internet. Page 17 de La Revue d’Auroville n° 27 de mars-juin 09, il y a une photographie de ce lama-chef en train de pincer le nez de Claude Arpi hilare.
Il y a sûrement d’autres causes de ridiculisation déjà effectuée.
Le lama-chef semble dire que, après lui, aucun successeur ne pourrait être meilleur que lui et qu’il vaut donc mieux qu’il soit le dernier. Si c’est vraiment la signification, ça révélerait un grand orgueil.
Le lama-chef ne dit pas expressément que c’est parce qu’il est très aimé (selon des sondages) que l’institution doit s’arrêter. Pourtant il y a de ça dans le contraire qui est annoncé : « faisait honte à la fonction », ce qui impliquerait que ce successeur ne serait plus aimé. Voilà donc le critère implicite de la décision du lama-chef : être aimé, recevoir de l’amour, de nombreux êtres humains. C’est un critère d’égocentrisme.
Cela dit, il est bien qu’il mette un terme à cette institution. Bon débarras !
Va-t-il mourir avant la reconstitution d’un pays nommé Tibet ? Si oui, ça aiderait à comprendre la signification de la parole de la Mère le 18 janvier 73. En tout cas, dès maintenant, il n’a plus les « autorité » et « pouvoir » qu’il avait, au moins en potentiel, en 73. Aurait-il dû aller au Tibet cette année-là ?
Par ailleurs, après sa mort il y aura peut-être des partisans d’une continuation de l’institution du dalaï-lama qui se créeront un nouveau lama-chef. Ils utiliseront peut-être la parole de la Mère du 18 janvier 73.


LES TROIS NOMS DU BÂTIMENT

Voici d’abord ce qui fut déjà publié en avril 12 à la suite de la répétition précédente d’un passage de cet article.

«« Cela dit, sur un panneau indicateur de route dans Auroville, c’est le nom anglais correspondant à Pavillon de la culture tibétaine qui est employé. Le nom anglais « The Pavilion of Tibetan Culture » est même écrit sur le site internet officiel d’Auroville, en plus de l’autre, notamment en tant que titre d’une subdivision de la rubrique « Tibet Pavilion ». Ça montre l’absence de clarté intellectuelle qui est présente, la confusion intellectuelle. Des gens d’Auroville savent donc que ce bâtiment n’est pas un Pavillon de pays malgré l’apparence que certains veulent lui donner. »» Ici se termine le passage d’avril 12.

Dans l’article du journal Auroville Today datant de février 09, il y a notamment ceci en traduction. Ce fut dit par Claude Arpi, meneur de l’affaire de ce Pavillon. Ça concerne quelque chose qui exista vers « 1990 » ou « 1993 » alors qu’il n’y avait encore qu’un projet de bâtiment.
À cette époque, nous parlions de lui comme le "Pavillon du Tibet". Toutefois, après que le Président de la Fondation d’Auroville se soit référé à ce sujet au Ministre des Affaires extérieures, il nous fut dit que nous ne pouvions pas avoir un "Pavillon du Tibet" dans la Zone internationale parce que le Gouvernement de l’Inde est impliqué dans Auroville et que le Tibet est un problème politiquement sensible. Donc, le Dr. Kapila Vatsyavan, qui était dans le Governing Board à cette époque, suggéra que nous l’appelions "Pavillon de la culture tibétaine". Tout le monde fut d’accord.
Le Governing Board est une des autorités d’Auroville. Elle est composée de plusieurs membres qui sont nommés par le Gouvernement indien.

Celui-ci et les autres autorités d’Auroville auraient pu dire que, puisqu’un pays nommé Tibet n’existait pas, il n’y avait pas à construire son Pavillon dans la Z.I. et que l’activité à ce sujet était donc forcément mauvaise et qu’il fallait la cesser.
La suggestion de Vatsyavan pour le seul nom officiel fut une mauvaise idée. Celle-ci étant émise, il aurait fallu l’accompagner par celle qu’un tel Pavillon ne pouvait pas être placé dans la Z.I. mais dans la Zone culturelle.

Dans le numéro 27 de La Revue d’Auroville datant de « mars-juin 2009 », c’est-à-dire qu’il est postérieur au journal précédent, il y a ceci. « À cette époque, nous l’appelions le Pavillon tibétain, mais le Président de la Fondation d’Auroville a posé la question au ministère des Affaires étrangères, et il nous a été dit que nous ne pouvions pas avoir un "pavillon tibétain" dans la zone internationale, le gouvernement indien ne reconnaissant pas le Tibet comme un pays indépendant mais étant en même temps impliqué dans l’administration d’Auroville. Le Tibet était une question politiquement trop sensible. »
Il est probable que ce soit à propos du nom « Pavillon du Tibet » que le Gouvernement central indien fut questionné. D’ailleurs, c’est le nom qui apparaît naturellement lorsque l’on pense aux Pavillons de pays et au Tibet, et c’est donc cela que pensa Arpi selon l’histoire qui est présentée plus loin, narrée par lui-même. En plus, d’après des souvenirs personnels, c’est ce nom qui était employé.
Il est donc probable qu’Arpi mentit. Si c’est le cas, il réécrit l’histoire. (Il se présente depuis quelques années comme étant un historien.) Ce fut peut-être une conséquence de reproches qu’il reçut ou peut-être d’une réflexion personnelle lorsqu’il comprit ce qui est indiqué plus loin ainsi : « ce n’est qu’un centre culturel et nous n’y faisons pas de politique ».
Malgré cela, Arpi ne peut s’empêcher d’exprimer l’idée que le mot Tibet soit de nouveau le nom d’un pays et, cela, c’est faire de la politique (ce qui n’est pas reprochable en soi lorsque ça concerne cela). Il est parlé de ce sujet plus loin.
Premièrement, il faut chercher dans des textes anciens où cet individu s’exprima à ce sujet pour savoir quel nom était employé par lui.
Deuxièmement, il faut demander aux personnes qui intervinrent dans la demande au Gouvernement central et à celle qui imagina le nom finalement admis.
Qui va s’activer à ce sujet ?
(Par ailleurs, « le gouvernement indien ne » pouvait pas reconnaître « le Tibet comme un pays indépendant » puisqu’il ne l’était pas. C’est le verbe reconnaître qui crée le problème, l’erreur.)

Le choix du nom exista vers « 1990 » ou « 1993 ». C’est sûrement pour le nom Pavillon du Tibet qu’il y eut la demande au Gouvernement central indien et, dans l’article de février 09 du journal Auroville Today, ce nom fut sûrement rapporté correctement. Le groupe d’Auroviliens nommé Pavillon de France publia une brochure, peut-être vers l’année numérotée 2005 par tyrannie chrétienne. Dedans, sous le titre « Le Pavillon de l’Unité », il y a ceci : « nous avons aujourd’hui comme seuls pavillons ceux de l’Inde et du Tibet ».
Un autre nom est employé dans Auroville, notamment sur un panneau indicateur de route et sur le plan distribué aux personnes qui séjournent dans une maison d’hôte, un guest-house. C’est « Tibetan Pavilion », Pavillon tibétain. Ce nom de fait correspond aux deux noms, Pavillon du Tibet et Pavillon de la culture tibétaine. Par rapport à ce dernier nom, il fait glisser mentalement vers l’autre, il le fait arriver, il le met en place, hypocritement, perfidement, par équivocité. Ce nom Pavillon tibétain ne relève pas de la clarté intellectuelle. Il relève de l’obscurité dans laquelle ce qui est mauvais peut se mouvoir et avancer. C’est lui qu’employa Arpi dans la citation précédente datant de *09. Les individus qui sont conscients de la différence entre les deux noms principaux, l’officiel et celui de fait, ne devraient jamais employer le nom de fait Pavillon tibétain à propos du bâtiment qui est dans Auroville.

Il y a des individus qui comprennent la situation.
Il y a les autres qui vivent ou passent à Auroville et qui ne cherchent pas à comprendre spécialement l’affaire, ou qui pensent la comprendre et qui l’approuvent. Pour eux, l’existence de ce bâtiment, quel que soit le nom employé, les empêche de comprendre ce qu’est la Z.I. et les empêche de mieux comprendre ce qu’est Auroville. C’est une faillite d’Auroville en tant qu’étant en entier une « université permanente ». C’est une autre cause pour laquelle il faut détruire ce bâtiment.

Deux autres noms sont proposés ici : Bâtiment de I’llusion aurovilo-lamaïque et Illusion aurovilo-lamaïque.


EST-CE QUE LE BÂTIMENT EST UNE DÉPENDANCE DU PAVILLON DE L’INDE ?

Voici d’abord ce qui fut déjà publié en avril 12 à la suite de la répétition précédente d’un passage de cet article.

«« Il semble que ce bâtiment de la culture tibétaine soit une dépendance du Pavillon de l’Inde. Si c’est vrai, et aussi dans le cas où ça ne l’est pas, il faudrait ceci. Ne jamais employer le mot Pavillon pour désigner ce bâtiment, afin d’éviter de le confondre avec des Pavillons de pays. Ne jamais employer le mot Tibet dans son nom : l’expression de la culture tibétaine, qui est déjà employé[e], pourrait continuer de l’être, seule.
Si le bâtiment de la culture tibétaine est vraiment une dépendance du Pavillon de l’Inde, il ne faut pas, dans un classement, placer son nom juxtaposé à Bharat Nivas. Il faut le placer en tant que subdivision de celui-ci. Si le bâtiment de la culture tibétaine n’est pas une telle dépendance, il n’est pas à sa place dans la zone internationale. »» Ici se termine le passage d’avril 12.

Dans les deux cas, ce bâtiment mérite d’être supprimé.
Est-ce que l’annonce de cette dépendance fut un moyen de placer l’idée que le bâtiment ne concernait pas un pays, le Tibet ?
Si les individus qui s’occupent du Pavillon de l’Inde, le Bharat Nivas, avaient été plus conscients, il se seraient opposés à sa construction. Si cette tentative avait échoué, ils auraient écrit, sur un panneau exposé en permanence dans leur Pavillon, qu’ils étaient opposés à la construction de ce bâtiment qui ne mérite pas d’exister, qu’ils tentèrent de l’empêcher, qu’ils échouèrent mais qu’ils expriment cette situation sur le présent panneau.


AUTRES APERÇUS DE CE QU’EST L’AFFAIRE ET DE CE QU’EST ARPI

Voici d’abord ce qui fut déjà publié en avril 12 à la suite de la répétition précédente d’un passage de cet article.

«« Vers le début de l’existence de ce bâtiment, une rumeur disait que des Français d’Auroville avaient donné l’impulsion à l’idée de le construire, c’est-à-dire qu’ils avaient eu l’idée de sa construction dans un moment le plus proche possible. Est-ce que c’est vrai ? Si ça l’est, ce n’est pas bien pour les futurs Tibétains car ils auront toujours cet élément étranger comme base de leur bâtiment.Sur le Sitemap (plan du site internet), une subdivision de « Tibet Pavilion » est « Dalai Lama in Auroville ». Lorsque l’on clique sur ce titre, on arrive sur un texte où il est dit qu’un Français rapporta du Tibet une pierre de huit kilogrammes et que c’est celle-ci qui fut la première pierre du bâtiment posée par le moine en chef dalaï-lama lors d’une cérémonie en 93. Il y a donc l’intervention décisive d’un étranger vers la base de ce bâtiment ! Et il y a aussi celle d’un chef de clergé qui veut créer une tyrannie de sa religion dans le futur Tibet. Même si cette tyrannie n’avait pas de clergé au pouvoir public, elle existerait, et serait donc un obstacle à l’évolution. Les futurs ressortissants du futur Tibet ne méritent pas, pas encore, d’avoir un pays. Ils méritent encore que leur territoire soit sous domination étrangère. Le bâtiment de la culture tibétaine représente d’abord ce qui devrait être supprimé.
Le Français qui apporta la pierre montra, en faisant cela, qu’il ne comprenait rien à la signification des Pavillons de pays, il n’a aucune compréhension du mouvement partant de l’intérieur pour se manifester ensuite extérieurement. Si, depuis, il ne publia pas un texte pour exprimer son regret d’avoir agi comme il le fit pour la création du bâtiment de la culture tibétaine, c’est qu’il ne regrette pas. Cet individu ferait partie de l’équipe du prétendu Pavillon de »» la «« France et, si c’est vrai, la même incompréhension et la même agitation existeraient donc à propos de ce prétendu Pavillon, et il y aurait là une preuve de plus que celui-ci est mauvais. »» Ici se termine le passage d’avril 12.

[Ajouté lors de la publication en octobre 18. Sur l’actuel site internet d’Auroville, on ne parle plus d’un Français qui rapporta une pierre du Tibet. On voulut cacher cela, et surtout sa signification. (Est-ce que ce fut une conséquence de ce qui avait été publié en avril 12 sur le site Ohoettilto désormais interdit ?) On y parle de la première pierre, « Foundation Stone », posée par le lama-chef mais sans indiquer d’où elle venait. Ne plus indiquer sur internet des faits qui existèrent ne fait pas disparaitre ceux-ci. La situation est la même et il y a en plus la volonté de tromper, de manipuler, et de sillusionner.]

La page internet qui est titrée « The visit of the Dalai Lama » est celle qui fut utilisée pour écrire ce qui précède. [Placé lors de la publication en octobre 18 : … pour écrire en octobre 14 ce qui précède.] Il y est parlé de la pierre prise (volée ?) au territoire de l’ex-Tibet. Le mot « stone », pierre, est employé et il y a aussi le mot « brick », brique. C’est d’elle dont il est dit qu’elle pesait huit kilogrammes. Ce qui est une brique n’est pas une pierre et, dans l’article d’avril 12, il n’aurait donc pas fallu employer ce dernier mot mais l’autre.
Sur cette page internet, il est dit aussi que, le jour de l’inauguration du bâtiment, des moines lamaïques chantèrent un truc religieux, que le moine-chef se joignit à eux avant d’allumer une très grosse bougie et que ce dernier acte fut celui qui fit l’inauguration. [Ajouté lors de la publication en octobre 18 : ce n’est plus visible sur le nouveau site internet d’Auroville.] La cérémonie fut religieuse. Le bâtiment est religieux. Oui, Auroville en est encore seulement là ! Le bâtiment a même la forme extérieure d᾿un monastère tibétain et, par cela aussi, il est religieux. Son espace ouvert intérieur a aussi une forme religieuse ! (Les angles droits y sont nombreux.)

Sur la page internet qui est titrée « Pavilion of Tibetan Culture » avec le sous-titre « Introduction », il y a ceci : « In 1996, His Holiness blessed the Pavilion with a contribution of 100,000 Rs (approx. $3000) […] ». En 1996, Sa Sainteté bénit le Pavillon en donnant une contribution de […] environ 3000 dollars.
[Ajouté lors de la publication du présent texte en octobre 18. Ça existe sur le nouveau site d’Auroville, page titrée pareillement mais il n’y a plus le sous-titre.]
Une bénédiction est ordinairement un acte religieux. Faite par un moine elle l’est forcément.
Le lama-chef est appelé « His Holiness », Sa Sainteté. (En France, lorsqu’un effet de tyrannie religieuse est ressentie par la lecture de ces deux mots, qui y concernent le pape, des opposants à la tyrannie religieuse [Suppression de quelques mots lors de la publication en octobre 18, par autocensure.]. À propos, le nom dalaï-lama signifierait moine grand comme la mer. [Suppression de quelques mots lors de la publication en octobre 18, par autocensure.].
Est-ce que des Auroviliens pas encore sevrés de leur religion chrétienne papiste se mettront à agir semblablement et feront pour leur pays un bâtiment d’agités en forme évocatrice de cathédrale que le pape viendra inaugurer ? Question équivalente pour des mahométans ou d’autres adeptes de religions.


Dans Auroville Today, il y a notamment ceci en traduction. J’avais déjà l’idée d’un Pavillon tibétain [Tibetan Pavilion] lorsque j’arrivai la première fois à Auroville en décembre 1974. J’avais lu le [texte titré] Rêve de la Mère et ses déclarations à propos des pavillons, et j’avais déjà une relation tibétaine : l’année précédente j’avais rencontré la sœur du Dalaï Lama qui m’avait demandé de rester à Dharamsala et d’être le dentiste du Village d’Enfants tibétains.
Dans La Revue d’Auroville, il y a ceci. « J’ai eu l’idée du pavillon tibétain lorsque je suis venu à Auroville pour la première fois en décembre 1974. Je dois dire que j’avais déjà lu le Rêve de Mère et sa vision des différents pavillons. J’étais déjà connecté avec les Tibétains. L’année précédente la sœur du dalaï-lama m’avait demandé de rester à Dharamsala en tant que dentiste du village des enfants tibétains. »

Dans le premier texte, de février 09, Arpi avait déjà l’idée d’un Pavillon lorsqu’il arriva à Auroville.
Le deuxième texte est équivoque car il peut signifier qu’Arpi eut l’idée avant ou après son arrivée dans cette ville.

Qu’est-ce qui exista ? Qui le sait ? Peut-on trouver des preuves de ce qui exista, même si ce sont seulement des souvenirs non écrits ? Est-ce qu’il exista un enregistrement de ce qui fut rapporté dans Auroville Today et, si oui, est-ce qu’il existe encore ?


Dans La Revue d’Auroville il y a ceci, qui suit la citation précédente.
« En 1978, avec un groupe d’Auroviliens, en particulier quelques jeunes Tibétains vivant à Auroville, nous sommes allés à Dharamsala et y avons rencontré Sa Sainteté. Nous lui avons fait part de notre intention de construire un pavillon tibétain à Auroville. Il a dit : "Oui, oui". En fait Auroville n’était pas prêt [prête] à l’époque pour la réalisation d’un tel projet, mais j’ai gardé ça en tête.

En 1990, la discussion autour de ce projet a ressurgi. On a alors commencé à faire des plans et à travailler avec Greta Jensen pour les fonds. Elle s’occupait alors d’un trust en Angleterre appelé ApTibet (Technologie Appropriée pour les Tibétains). Elle avait déjà obtenu des fonds de la Commission Européenne car elle travaillait sur des projets pour l’environnement des camps de refugiés tibétains. Elle nous a aidés à rédiger notre projet. Il sera prêt en 1993. »

Dharamsala : ville du nord de l’Inde où vivent le lama-chef et d’autres membres du peuple tibétain.

Le meneur Claude Arpi appelle le lama-chef « Sa Sainteté ».
Dans Auroville Today, il dit qu’il est son « Patron » : « The Dalai Lama himself was very generous, even though he had said, when agreeing to be our Patron, that we shouldn’t expect him to give any money ! » Le Dalaï Lama lui-même fut très généreux [en argent donné pour le bâtiment], alors même qu’il avait dit, lorsqu’il fut d’accord pour être notre Patron, que nous ne devions pas attendre de lui qu’il donne de l’argent ! Dans La Revue d’Auroville, c’est exprimé ainsi. « Le dalaï-lama lui-même a été très généreux, bien qu’il nous ait avertis, quand il avait accepté que les activités du Pavillon soient placées sous son patronage, que nous ne devions pas nous attendre à ce qu’il donne aussi de l’argent ! »

Ce meneur avait un intérêt pour le lama-chef et il en avait un pour Auroville. On ne sait pas lequel des deux apparut chez lui en premier. Il mêla ces deux intérêts jusqu’à avoir l’idée de s’occuper d’un Pavillon du Tibet à Auroville !
Étant dans cette ville, il s’occupa de faire exprimer son idée et, parce que ça ne lui sembla pas suffisant, il s’occupa d’une autre qui lui arriva : celle de créer un Pavillon correspondant à la France !

Imaginer que le meneur de l’affaire ait eu une véritable bonne motivation intérieure à construire un Pavillon correspondant au Tibet, serait-il aller chercher un acquiescement, une autorisation, une approbation, auprès du lama-chef ? Ici, il est considéré que non. Mais le meneur n’était rien pour le peuple tibétain et, pour agir au profit de son but, il lui fallait donc avoir une sorte de reconnaissance officielle qu’il pensa pouvoir obtenir du lama-chef. Il alla donc tenter de se faire avaliser par lui. Pour soutenir sa position, il se fit accompagner par quelques jeunes originaires du peuple tibétain séjournant à Auroville et qui se laissèrent entraîner.
Imaginer que le lama-chef ait refusé d’être mêlé au projet proposé par le meneur, quelle que soit la cause du refus. Que serait devenu ce projet ? Le refus aurait montré qu’il était mauvais, qu’il y avait une mauvaise motivation. Mais il y eut l’approbation, et l’enfoncement dans l’illusion continua.

Par ailleurs, plus loin dans La Revue d’Auroville il y a ceci. « La Commission européenne avait accepté de donner 50% du projet initial, mais cela ne représentait plus qu’une infime partie du projet final. » 50 % = la moitié d’un bâtiment ! C’est ignoble rien que parce que cet argent public fut utilisé ainsi alors que, en France notamment, il y avait déjà ce qu’on appelle la crise ! Il est écrit aussi que le lama-chef donna de l’argent, ainsi que sa sœur, et le gouvernement tibétain en exil, et le « gouvernement indien » (qui en donna beaucoup) et d’autres personnes d’Auroville et d’ailleurs.


Peu après, dans l’article d’Auroville Today, il y a notamment ceci en traduction. Au début de 1993, nous demandâmes au Dalaï Lama de poser la pierre de fondation du projet. Par une très étrange coïncidence, le jour même où je partais pour une visite au Tibet, je reçus un appel téléphonique de Dharamsala pour m’informer qu’il avait accepté. Étant au Tibet, je pensai "Je dois faire quelque chose de spécial pour l’inauguration". Alors, tôt le matin à Gyantse, la deuxième plus grande ville du Tibet, je vis une énorme pile de grandes briques de terre. J’en mis une dans mon sac pour notre pierre de fondation.
C’est une brique de terre qui provint du Tibet, pas une pierre. Elle fut volée.

Dans La Revue d’Auroville il y a ceci. « En 1993 nous avons demandé au dalaï-lama de venir poser la première pierre du pavillon. Le jour où nous recevions son accord, je partais en voyage au Tibet. Tout le long du voyage, je me disais que je devais ramener quelque chose de spécial pour l’inauguration.... Puis, un matin à Gyantse, la deuxième plus grande ville du Tibet, j’ai aperçu une pile de briques en terre et... j’en ai mis une dans mon sac ! »


Peu après dans Auroville Today, il y a ceci en traduction. Mais quand le Dalaï Lama annonça que le Pavillon devait être sensible à l’aspect écologique, nous décidâmes de le construire en utilisant des blocs de terre compressée, et la seule personne dans Auroville qui pouvait faire cela était Satprem. Il prit le projet très sérieusement. Il alla en vélo en Himalaya pour étudier l’architecture tibétaine et il revint avec l’idée de concevoir le bâtiment d’après le réseau du mandala kalachakra. Cela ne s’adaptait pas avec le plan déjà préparé par André et nous eûmes un conflit entre les deux architectes. Finalement, avec la médiation de Roger Anger, un troisième plan émergea qui était une combinaison du réseau de Satprem avec l’apparence tibétaine moderne d’André.
Dans La Revue d’Auroville il y a ceci. « Mais quand le dalaï-lama a vu la maquette, il a fait la remarque que la construction devait respecter l’environnement. Il a donc été décidé d’utiliser des briques en terre. La seule personne à Auroville capable de réaliser ce travail était Aurosatprem. Il a pris sa mission au sérieux et est parti en vélo dans les Himalayas étudier l’architecture tibétaine ; il a en [en a] ramené un dessin rappelant celui du plan du mandala du Kalachakra 1. Mais cela ne correspondait plus avec les plans d’André et il y a eu un différend entre les deux architectes, réglé finalement par Roger Anger qui a conçu un troisième plan qui était une combinaison des deux : et le plan du mandala et le look tibétain moderne étaient respecté [respectés]. »

[Ajouté lors de la publication d’octobre 2018*. Plus loin il est parlé d’« André » et de « Roger Anger ».]
Le mandala « kalachakra » est un dessin de la religion bouddhique tantrique tibétaine. Cet élément religieux est dans la structure du bâtiment, au moins dans son espace intérieur qui est en plein air.
Celui-là est construit aussi avec des poutres qui ne sont pas en terre.
Dans le texte d’Auroville Today il y a le mot Satprem. Il ne désigne pas le vrai Satprem, le seul Satprem. Il est le prénom d’un autre individu, qui vit à Auroville et qui est architecte. Claude Arpi fait comme d’autres Auroviliens et il emploie ce prénom seul pour désigner cet individu et c’est compris par eux tous. Ça l’est parce qu’au moins certains de ces gens ont oublié le vrai Satprem, veulent l’oublier. Objectivement, ils s’en sont faits ennemis. Voir un article relatif à ce sujet.
Mais Arpi semble avoir alors conscience de ce rejet du vrai Satprem et, dans le texte en français, il semble qu’il n’en veuille pas. Il semble donc que ce soit pour cela qu’il remplaça Satprem par Aurosatprem. Dans la réalité, l’architecte ne semble pas être désigné ainsi.



Dans Auroville Today il y a aussi ceci en traduction.
Le Pavillon de la culture tibétaine est le premier pavillon dans Auroville à être complété. Cela arriva probablement parce que le Chef d’État était pleinement derrière lui mais c’est aussi une expression de la force et de l’importance de la culture tibétaine. En 1966, la Mère écrivit que, D’un point de vue spirituel, l’importance d’un pays ne dépend pas de sa taille ou de son pouvoir ou de son autorité sur les autres pays, mais de sa réponse à la Vérité et du degré de Vérité qu’il est capable de manifester.
D’une certaine manière, la vision de la Mère en 1966 a pris forme et je suis heureux de voir qu’Auroville est une place sur la Terre où les priorités ne sont pas à l’envers. Beaucoup de chefs d’État ne recevront pas le dalaï-lama. Même notre propre Fondation d’Auroville ne veut pas être associée officiellement avec sa visite (la plupart des membres de notre présent Governing Board n’ont jamais visité le Pavillon de la culture tibétaine). Mais nous sommes fondamentalement un centre culturel, nous ne faisons rien de politique, et le Gouvernement [central indien] lui-même a toujours été un soutien du Pavillon. Nous avons vu que le Gouvernement d’État [le Gouvernement du Tamil Nadu, d’après le texte du n° 27] fut très efficace pour accompagner la visite du Dalaï Lama.
premier pavillon : Il est parlé de la Z.I. et de ses pavillons prévus mais celui en jeu n’est pas un Pavillon de pays et il n’est donc pas le premier de la série où sont ou seront ceux-ci.

Le nom Chef d’État désigne le lama-chef. Celui-ci n’en était pas un puisqu’il n’était pas le chef d’un État nommé Tibet qui n’existe pas actuellement. Lorsqu’un pays, appelé aussi État, n’existe pas, un pouvoir public, appelé aussi État, de ce pays ne peut pas exister. Il faut d’abord qu’un État-pays existe pour qu’un État-pouvoir public existe. (Cela dit, à ce sujet, il y a des gens qui s’illusionnent et jouent à employer ces mots alors qu’ils ne devraient pas l’être.) Arpi est dans de l’illusion.
une expression de la force et de l’importance de la culture tibétaine : On peut aimer se raconter des histoires.
Ce qu’indiqua la Mère en 66 concernait les pays. Il y a d’abord leur existence avant de s’occuper, pour chacun, de sa taille ou de son pouvoir ou de son autorité sur les autres pays. Or, actuellement il n’y a pas de pays nommé Tibet. Il est donc mauvais d’employer cette citation de 66 pour justifier quelque chose à propos du bâtiment nommé Pavillon de la culture tibétaine. C’est fait parce que c’est interprété seulement d’une certaine manière. Mais, d’une autre manière, la vision de la Mère en 1966 n’a pas pris forme à propos de ce bâtiment.
Et si un pays nommé Tibet n’existe pas actuellement, c’est, comme indiqué plus haut, parce que, lorsqu’il existait, il n’avait pas une bonne réponse à la Vérité, parce que le degré de Vérité qu’il manifestait était très bas, et finalement ça mena à la disparition (momentanée) de ce pays en tant que tel.
Sur la page internet titrée « The visit of the Dalai Lama », il est écrit, à propos du jour de l’inauguration du Pavillon, que Claude Arpi déclara ceci : « Today Tibet has manifested its Truth throught its Pavilion », Aujourd’hui, le Tibet a manifesté sa Vérité à travers ce Pavillon. Non ! ce jour, c’est le mensonge de l’ex-pays nommé Tibet qui fut manifesté par ses partisans.
Concernant toute cette affaire, Auroville est une place sur la Terre où il y a encore tellement d’incompréhensions que cette affaire de Pavillon de la culture tibétaine y exista.
De véritables chefs d’État n’ont pas à recevoir un individu qui n’en est pas un. Et ils peuvent avoir des motifs pour ne pas recevoir un chef de religion.
Que des membres d’autorités auroviliennes n’aillent pas se compromettre avec cette mauvaise affaire est très bien. Ils sont plus dans la réalité et la bonne position intérieure que les agités illusionnés.
Mais nous sommes fondamentalement un centre culturel, nous ne faisons rien de politique. La volonté qu’un pays nommé Tibet existe à nouveau relève de la politique. Cette volonté existe. Sans chercher ailleurs que dans le passage commenté ici, elle est exprimée par le mot pays qui est dans la citation de la Mère datant de 66, par le nom Chef d’État employé pour le lama-chef, et en disant que le bâtiment est le premier à être complété et que ça fait référence à des Pavillons de pays. Autre exemple, de l’argent fut donné pour le bâtiment par ledit Gouvernement tibétain en exil. Si l’on avait voulu ne pas faire de politique, il n’aurait pas fallu l’accepter. Est-ce qu’il y a de l’incompréhension ou de l’hypocrisie ?
Si le Gouvernement central indien soutint vraiment l’affaire, il eut tort.
Il est normal qu’un Gouvernement s’occupe du maintien de l’ordre lors de la venue de quelqu’un qui pourrait provoquer indirectement du désordre, acteur de cinéma célèbre, lama-chef ou autre personnage. En soi, ça ne prouve rien concernant l’existence d’une appréciation positive de l’individu concerné.

Dans La Revue d’Auroville il y a ceci.
« Une des raisons pour laquelle le Pavillon de la culture tibétaine est le premier pavillon terminé à Auroville est que le chef de l’État était de tout cœur derrière le projet, mais sans doute aussi à cause de la force et de l’importance de la culture tibétaine dans notre société contemporaine.
En 1966 Mère écrivait : Tous les pays sont égaux et essentiellement "un". Chacun d’eux représente un aspect de l’Un Suprême. Dans la manifestation terrestre, ils ont tous le même droit à une libre expression d’eux-mêmes. Au point de vue spirituel, l’importance d’un pays ne dépend pas de sa dimension, de son pouvoir ou de son autorité sur les autres pays, mais de sa réponse à la Vérité et du degré de Vérité qu’il est capable de manifester.
La vision de Mère de 1966 a pris forme et je suis heureux de voir qu’Auroville est un endroit sur la terre où les priorités ne sont pas à l’envers comme ailleurs dans le monde. Plusieurs chefs d’Etat ne veulent pas recevoir le dalaï-lama. Même le Président de notre fondation n’a pas voulu être associé à sa visite.

La plupart des membres du Governing Board n’ont jamais visité le Pavillon, et pourtant ce n’est qu’un centre culturel et nous n’y faisons pas de politique. Le gouvernement indien a lui-même soutenu le projet et le gouvernement du Tamil Nadu nous a beaucoup aidés à organiser la récente visite. »



Dans Auroville Today il y a aussi ceci en traduction.
Mais pour moi ce Pavillon a eu une influence unificatrice. Tant de gens travaillèrent pour lui ou le soutinrent. En fait, peut-être que la plus importante conséquence de sa visite est que cela poussa un grand nombre d’Auroviliens à travailler ensemble. Durant les trois derniers mois, plus de 150 personnes, parmi lesquelles certaines n’étaient pas en bons termes, travaillèrent ensemble pour faire de cette visite un succès. À Auroville, nous avons besoin de plus d’occasions comme celle-là.
sa visite = celle du lama-chef.

les trois derniers mois = vers fin *08, début *09.
influence unificatrice lors de la construction. Est-ce qu’il y aura finalement une réaction d’Auroviliens qui sera d’abord réveillante, opposante, puis destructrice du Pavillon ?

Dans La Revue d’Auroville il y a ceci. « Pour moi ce pavillon doit être source d’unité : tant de personnes ont soutenu ce projet ou ont travaillé à sa réalisation ! Une des conséquences les plus importantes de cette visite est d’avoir amené un très grand nombre d’Auroviliens à travailler ensemble, fait assez rare à Auroville aujourd’hui. Durant les trois derniers mois, cent cinquante personnes environ ont participé aux préparatifs pour faire de l’événement un succès. Tout le monde a travaillé ensemble, même ceux qui la veille ne se parlaient pas. À Auroville nous avons besoin de davantage d’occasions comme cela. »


AUTRES APERÇUS DE CE QU’EST LE MENEUR DE L’AFFAIRE

Dans La Revue d’Auroville n° 27, p. 6, quelqu’un qui n’est pas Claude Arpi écrivit ceci. « Mais je crois que la leçon à tirer de cette aventure réussie est celle-ci : bien avant que les murs du Pavillon s’élèvent, bien avant que la première pierre soit posée, longtemps avant que le projet soit même envisageable, Claude à lui seul était un pavillon tibétain ambulant. C’est-à-dire que, de par l’intensité de ses convictions, la constance de ses préoccupations, et sa volonté de communiquer celles-ci aux Auroviliens, sans prétention d’aucune sorte, il représentait pour nous tous l’âme tibétaine. Après cela, l’âme n’avait plus qu’à s’incarner. C’est ce qui a été fait avec la construction du Pavillon. »

Ce Français représenterait « l’âme tibétaine » ! Visiblement, ce qu’il représente du peuple tibétain est au moins une partie de ce qui doit en disparaître, y compris la prise en main par l’étranger et l’utilisation à son service.
Ledit « pavillon tibétain ambulant » fit poser la première pierre de son bâtiment nommé finalement Pavillon de la culture tibétaine le 23 ou le 24 décembre 93. Le 23 août précédent, il avait fait poser celle qui était censée correspondre au Pavillon de la France ! Cet individu n’est pas légitime pour ce dernier. Il ne l’est pas non plus pour un Pavillon du Tibet. Mais il est légitime pour son Pavillon de la culture tibétaine, qui est une folie.
Est-ce qu’il y habite ? Il en est le « Directeur ».

Sur l’ancien site internet officiel d’Auroville, il y a la page titrée « Pavilion of Tibetan Culture » avec le sous-titre « Introduction », Introduction. Il y a notamment ceci. « Sri Aurobindo retired in Pondicherry in 1910 and from there worked to hasten the coming of a new world and a new life : a Life Divine upon earth. After his departure in 1950, his work was continued by the Mother. » Sri Aurobindo se retira à Pondichéry en 1910 et, de là, travailla à hâter la venue d’un nouveau monde et d’une nouvelle vie : une Vie Divine sur la Terre. Après son départ en 1950, son travail fut continué par la Mère.
De l’incompréhension est exprimée puisqu’il est fait comme si la Mère n’avait rien fait avant l’année indiquée à propos de manifestation supramentale.
[Ajouté lors de la publication d’octobre 2018*. Ce passage n’existe pas sur les deux pages du nouveau site d’Auroville qui sont relatives à ce bâtiment.]


Sur l’ancien site internet officiel d’Auroville, il y a la page titrée « Pavilion of Tibetan Culture », Pavillon de la culture tibétaine, avec le sous-titre « Vocational training », Formation professionnelle.
L’article qui est dessous est titré « Some of the aims of the project », Quelques buts du projet.
Les trois derniers paragraphes sont les suivants, en traduction.
Comprendre et vivre concrètement les idéaux de base et principes d’Auroville, particulièrement le concept d’une éducation ininterrompue et celui de l’unité humaine. Ces concepts sont très près de la notion de Responsabilité universelle de Sa Sainteté le Dalai Lama.
Aider à réaliser la vision de la Mère d’avoir un Pavillon pour chaque pays de la Terre. L’atmosphère d’Auroville, ouverte et réceptive permet aux jeunes de toutes les nationalités de se rencontrer et d’exprimer leur propre culture, tout en apprenant ce que sont les autres cultures et traditions.
Le "Pavillon de la culture tibétaine", reflètera à un niveau global, les aspirations et les accomplissements du peuple Tibétain, aussi bien que la contribution de la culture tibétaine au monde.
Fin de la traduction.

Il y a encore Sa S.
Pourquoi écrire ces trois § sous le titre Formation professionnelle ? Qu’est-ce qui est mijoté ? Mais il y a peut-être seulement une mauvaise traduction du titre.
Seuls les pays véritables, pas les pays artificiels momentanés, auront un Pavillon dans Auroville même s’il faut plusieurs siècles pour cela.
Lorsque ce qui est considéré tibétain sera débarrassé de son aspect religieux, ce qui restera sera intéressant. En attendant, que ça cesse de venir détourner !
Auroville n’a pas à être ouverte et réceptive à n’importe quoi. Normalement, chacun de ses habitants devrait s’occuper de devenir un « serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Si Arpi s’occupait de cela, il l’aurait exprimé. Même lorsqu’il parle des idéaux de base et principes d’Auroville, il ne l’évoque pas. Il ne parle que de concepts. Pour lui, tout est resté au niveau d’un idéal (mental) et tel que compris par lui, et il agit par rapport à cela.
[Ajouté lors de la publication d’octobre 2018*. Ce passage n’existe pas sur les deux pages du nouveau site d’Auroville qui sont relatives à ce bâtiment. Cela dit, dans le début de la page titrée « Pavilion of Tibetan Culture », il est indiqué  qu’une des activités en celui-ci est « vocational training », formation professionnelle.]


AUTRES APERÇUS DE CE QU’EST LE LAMA-CHEF

Dans La Revue d’Auroville n° 27, p. 2, il y a ceci, dit par le lama-chef : « Je décris toujours la culture tibétaine comme une culture de compassion, une culture de paix ».

Parler ainsi de la « paix » relève de la niaiserie. Il y a des situations très mauvaises qui doivent être combattues. Ce combat peut être physique. Le Dalaï-lama est [Suppression de quelques mots lors de la publication en octobre 18, par autocensure.].
Ce qui suit se rapporte au mot « compassion ».
Le lama-chef ne pense pas à l’oppression qu’il exerçait sur les Tibétains lorsque le Tibet existait. Il y avait notamment l’endoctrinement dans l’enfance et ses conséquences.
Sur une chaîne de télévision française, il y eut, il y a quelques années, une émission dont les références ne furent pas notées. On y voyait un membre du peuple tibétain qui vivait sur le territoire de l’ancien pays nommé Tibet dire qu’il était content de ne plus subir la domination monacale. Ce ne sont pas ses mots exacts qui sont rapportés ainsi car ils ne furent pas notés mais c’est l’idée.


Voici quelque chose qui date au moins de l’année *08. Sur internet, lorsque l’on écrit, entre des guillemets : le dalaï-lama ne peut être dans l’amour, on arrive sur une page qui est titrée ainsi. (On peut aussi y arriver directement en copiant ce qui suit et en en le collant dans le rectangle blanc pour écriture qui est tout en haut d’une page internet de Google ou équivalent : http://lacurieusehistoiredumonde.centerblog.net/5657792-le-dalai-lama-ne-peut-etre-dans-amour- )

Le début de l’article est ceci, où le questionneur est indiqué par deux mots qui sont peut-être le titre d’un magazine. « Le Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?
Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons "une mauvaise conduite sexuelle". Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste [il énumère des doigts] : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main [il mime le geste de la masturbation]. »
La personne qui plaça ce passage sur internet en août *08 commenta en disant notamment ceci où la présentation graphique est améliorée. « Celui qui ose parler [ainsi] d’homosexualité est un homme qui prône la paix au Tibet. On ne peut prôner l’amour des humains et les humilier de telle sorte. »


Voici quelque chose qui date du début du mois de mars de l’année *14. Sur internet, lorsque l’on écrit, entre des guillemets : Le dalaï lama a affirmé jeudi ne pas voir d’objection au mariage homosexuel et a condamné l’homophobie, on arrive sur une page qui est titrée ainsi. (On peut aussi y arriver directement en copiant ce qui suit et en le collant dans le rectangle pour écriture qui est tout en haut d’une page internet de Google ou équivalent : http://www.lapresse.ca/international/201403/06/01-4745293-le-dalai-lama-ne-voit-pas-dobjection-au-mariage-gay.php )
En plus de ce titre, il y a ceci, où ce qui est entre des guillemets dits anglais fut dit par le lama-chef. « "Si deux personnes, un couple, estiment que c’est plus pratique, que cela les satisfait plus et que les deux côtés sont d’accord, alors d’accord", a indiqué le chef spirituel dans une interview sur internet au célèbre journaliste Larry King. Mais "la persécution, la violence, ça, ce n’est pas bien. C’est une violation des droits de l’homme", a ajouté le chef des Tibétains en exil, actuellement en visite aux États-Unis. Le mariage entre époux du même sexe est de plus en plus accepté dans le monde occidental et en Amérique latine. Mais aucun pays à prédominance bouddhiste ne l’accepte et c’est un sujet débattu dans plusieurs pays comme le Népal, Taïwan ou le Vietnam. »
Le lama-chef dit « plus pratique » et « les satisfait plus » et il montre ainsi qu’il ne comprend pas car la construction mentale dans laquelle il est enfermé l’en empêche.
Ses paroles qui sont rapportées expriment son acceptation de l’existence de relations homosexuelles entre adultes consentants.
Les mots "sont d’accord" expriment-ils aussi l’acceptation du mariage ? Le journaliste dit que oui et il l’indique dans son titre d’article. Ici, il est considéré qu’il n’y a pas de certitude et il est donc tenu compte seulement de l’acceptation de relations homosexuelles entre adultes consentants. C’est déjà un changement immense en six ans !
[Ajouté lors de la publication en octobre 18. Est-ce que c’est le mot « couple » qui est considéré comme contenant la notion de mariage alors qu’il ne l’a pas en lui-même ?]
(Lorsque le lama-chef dit que « la persécution, la violence » est « une violation des droits de l’homme », on ne sait pas s’il reconnaît implicitement que la règle bouddhiste de la prétendue "mauvaise conduite sexuelle" et ses conséquences relevaient d’une telle violation. Ici, il est plutôt pensé que non.)

Durant plus de mille ans, le bouddhisme tibétain aurait interdit l’homosexualité au Tibet. Durant les périodes où il est certain que l’interdiction exista, cette religion créa de l’oppression chez des individus, créa des souffrances, et peut-être pire. Elle poussa des gens à vivre dans la douleur, dans l’insulte, dans le secret, dans le mensonge par rapport aux autres, à la société en général, et sûrement souvent par rapport à eux-mêmes, et il y eut probablement des suicides comme ailleurs. Tout cela à cause d’individus qui aimaient se donner du plaisir en parlant abondamment de compassion et de règles religieuses.
Et puis, soudainement, le chef du bouddhisme tibétain admet que des individus soient homosexuels et qu’ils le vivent. Il l’admet d’une manière imparfaite puisqu’il ne comprend pas la situation.
C’est un grand changement rapide ! Ce faisant, le lama-chef suivit l’évolution du monde, il ne la mena pas.
[Ajouté lors de la publication d’octobre 18 : ce paragraphe est réécrit.] Il ne la mène pas non plus à l’intérieur du bouddhisme international à propos du mariage entre personnes homosexuelles de toute sexe et toute apparence puisque, comme indiqué à propos du Népal, de Taïwan et du Vietnam (et il y a peut-être d’autres pays), il y a déjà un débat à ce sujet et que, parmi les personnes qui débattent, il y a probablement des bouddhistes alors que le lama-chef ne s’exprime pas (ou au moins pas clairement, si on tient compte du mot « couple »).
Avant la réaffirmation de l’année *08 comme après jusqu’à la déclaration de *14, des individus homosexuels du peuple tibétain qui se voulaient soumis au bouddhisme tibétain purent donc se suicider, ou faire des mariages de convenance, ou se placer dans d’autres situations de trahison d’eux-mêmes. Après cette déclaration, ils ne peuvent peut-être plus s’en sortir si, par exemple, le divorce n’est pas admis. D’autres individus purent ne pas se trahir et devraient pouvoir découvrir la liberté.
L’affirmation du lama-chef du début de l’année *14 devrait finir par contribuer à réduire le nombre de moines lamaïques puisqu’il y avait forcément des hommes homosexuels qui se faisaient moines, non seulement pour se donner un statut justifiant leur absence de relations sexuelles avec des femmes mais aussi pour se retrouver entre hommes.
Est-ce que les homosexuels de tout sexe du peuple tibétain vont se révolter contre la tyrannie bouddhiste qui, durant de nombreux siècles, fut notamment antihomosexuelle ? Est-ce qu’ils le feront aussi au nom des homosexuels des siècles passés qui furent opprimés et souffrirent ?
Puisque le bouddhisme tibétain est variable à propos d’homosexualité, il pourrait changer à nouveau. Un successeur de l’actuel lama-chef ou un autre chef pourrait donc changer de position. Ce qui fut gagné sera peut-être perdu. Mais des individus qui ont connu la liberté à propos d’un sujet particulier ne se laissent pas toujours se faire remettre sous l’oppression, ou l’accepter passivement. D’ailleurs, sauf dans les cas de fortes tyrannies en place, personne n’est obligé de rester dans une religion où il y a des règles qui sont considérées nocives.
Le bouddhisme tibétain s’est révélé finalement variable à propos d’homosexualité. Il pourrait l’être à propos d’autres sujets. Notamment, il pourrait renoncer à vouloir dominer une région et sa population, renoncer à vouloir dominer dans des individus. Il pourrait donc finir par renoncer à faire l’endoctrinement des enfants.


Dans les journaux Auroville Today et La Revue d’Auroville, tout ce qui est rapporté des paroles du lama-chef relève d’une activité mentale. Notamment, il n’y a rien concernant, pour les individus, la prise de son psychique pour guide ou la recherche pour se faire devenir de plus en plus l’instrument d’un plan supérieur de conscience.


Le bouddhisme tibétain est lancé à la conquête d’Auroville. Certains de ses concepts y sont introduits et mis en diffusion. Les livres de Sri Aurobindo et ceux de la Mère ne sont pas considérés suffisants. C’est semble-t-il le cas lorsque l’on ne pratique pas et qu’il n’y a pas d’avancée personnelle.
Le bouddhisme en général avait déjà commencé la conquête avec des noms de lieux, « Siddhartha Farm », « Siddhartha Forest » et « Buddha’s Garden ». (Farm = ferme, forest = forêt, garden = jardin.)
(Verra-t-on un jour des lieux dont le nom contiendra Sainte Mère l’Église, ou Sacré-Cœur, ou Sainte-Croix, etc. ? Dans Auroville, il y a peut-être déjà d’autres noms de lieux qui sont des noms religieux.)

Le lama-chef a un représentant en France. C’est un Français qui s’habille en moine tibétain, peut-être parce qu’il en est un. Il aime le pouvoir et s’est fait reconnaître par le pouvoir public central français. Il aime la célébrité : il aime se montrer, passer à la télévision et à la radio, faire parler de lui, etc.


[Ajouté lors de la publication en octobre 18.
À PROPOS DES ARCHITECTES ROGER ANGER ET « ANDRÉ »

Plus haut, dans un article du journal Auroville Today, il est parlé de deux architectes qui, en plus de celui appelé « Satprem » et « Aurosatprem », intervinrent dans la construction du Pavillon de la culture tibétaine.
Une page du site internet d’Auroville concerne « André ». Le chemin pour la trouver est ceci, à partir de la page d’accueil : « Home », « Community », « People », « Architects ». Ensuite cliquer sur « André Hababou », nom qui correspond à « André ». C’est un Français. Dans le texte il est présenté comme ayant été le responsable, « responsible » de cette construction. Il y a aussi un passage dont voici d’abord la traduction. « Quel projet architectural à Auroville appréciez-vous le plus ? [Réponses :] Le Matrimandir, expression de la beauté et de la force. Le Pavillon de la culture tibétaine. « Which architectural project in Auroville do you appreciate most ? [Answers:] The Matrimandir, which is an expression of beauty and force. Pavilion of Tibetan Culture. »
Roger Anger se retrouva donc impliqué dans la construction du bâtiment de folie, bâtiment religieux. Les personnes qui comprennent ce qu’est vraiment ce parasite de la Z.I. peuvent comprendre que tout ce que fit Anger pour Auroville n’est pas bon. Ici, il est considéré que la forme de galaxie n’est pas bonne car la forme de nébuleuse qu’il avait captée d’abord était ce que la Mère avait annoncé comme correspondant à sa formation. Voir un article du blog Ohoettilto-3.]


[Ajouté lors de la publication en octobre 18.
CE QUE SERAIT L’ESSENCE DE LA CULTURE TIBÉTAINE

Plus haut est indiqué le début d’un court texte qui est sur les deux pages du site d’Auroville qui sont relatives audit Pavillon de la culture tibétaine. (Il commence par : Nous sommes profondément « We are deeply », et se termine par : le premier pays à construire un pavillon, « the first country to build a Pavilion. »
La suite et fin est ceci. Nous comprenons que ce pavillon sera consacré à l’essence de la culture tibétaine dans le but de montrer que, hors de la diversité des cultures du monde, ces pavillons peuvent contribuer à créer une nouvelle harmonie vers l’unité humaine dans le monde.
Texte original en anglais. « We understand that this pavilion will be dedicated to the essence of Tibetan culture in an effort to show that out of the diversity of world cultures, these pavilions can help to create a new harmony towards world human unity. »

Sur la page du site actuel qui est titrée « Pavilion of Tibetan Culture », il y a ceci. Depuis 20 ans, le Pavillon accueille de nombreuses activités d’Auroville, telles que conférences, ateliers, expositions d’art, manifestations culturelles, festivals tibétains, échanges d’étudiants, formations professionnelles et consultations de médecine tibétaine, ainsi qu’un Mandala de Lumière chaque année la veille du Nouvel An. Texte original : « Since 20 years, the Pavilion has been a major host of Auroville’s activities, such as lectures, workshops, art exhibitions, cultural events, Tibetan festivals, student exchanges, vocational training and Tibetan medicine consultations, as well as an annual Light Mandala on New Year’s Eve. »
C’est censé exprimer, non seulement la culture tibétaine, mais son essence !
Pourtant, le seul fait de dire : nombreuses activités d’Auroville, montre que beaucoup de celles-ci ne relèvent pas de ladite culture tibétaine.

Ça se voyait clairement sur l’ancien site internet d’Auroville où il y avait la liste des évènements qui existaient dans ce Pavillon car presque tous n’en relevaient pas.]


CONCLUSION

Qui va faire la traduction du présent article et la publier dans son pays sur son site internet ? Si quelque chose déplait ou si l’on veut ajouter quelque chose, voici comment faire. D’abord, traduire le texte en le laissant comme il est. Lorsque l’on veut dire quelque chose, placer un interligne puis, au début du paragraphe suivant, écrire par exemple : Note du traducteur. Faire suivre par ce que l’on veut exprimer et terminer en disant : Ici se termine la note du traducteur. Placer un interligne puis continuer à placer la traduction.

À Auroville et dans ses environs proches, qui va s’occuper de distribuer gratuitement une traduction en tamoul, en anglais et peut-être en d’autres langues, et aussi le présent texte en français après en avoir corrigé les fautes de français ?


Et maintenant, que le temps fasse son œuvre !

 

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